Une journée marathonienne hier

5 heures, c’est le temps que nous avons passé à travailler hier, J. et moi, et 3 h pour M. Nous avons bien rattrapé le retard que l’on avait pris le mardi quand elles ont voulu aller jouer à la Barbie. Avant-hier, mercredi, je les ai laissées toutes les deux tranquilles. Elles ont beaucoup joué.

Hier matin, nous avons pu démarrer la journée à 10 h 30 et nous avons fait une première pause à 12 h 30. Nous avons pris le repas et avons continué à 14 h 30 jusque 15 h 30. Enfin nous avons repris le cours après une récréation de 16 h à 17 h 30.

Nous avons commencé par de la gymnastique des doigts et des exercices pour rééduquer la manière dont J. tient le crayon.

Je vous conseille les vidéos de Célia Cheynel qui sont vraiment sympa et qui permettent des exercices simples avec les enfants. Vous trouverez ses vidéos sur Youtube.

Je n’ai pas encore reçu les grips pour l’aider à tenir son crayon. J’ai hâte car il reste encore beaucoup de travail pour qu’elle puisse enfin tenir son crayon correctement. Je lui ai demandé de faire des petits points sur une feuille en les espaçant comme si elle semait des petits cailloux pour retrouver son chemin. Et elle a tracé des lignes à la main avec un objet placé au niveau de son bras pour bien laisser le bras sur la table et apprendre à avoir plus de stabilité au niveau de l’écriture.

Nous avons révisé les voyelles déjà connues et nous avons vu le Y. J’ai pu enfin voir un bonhomme réalisé par M. car depuis qu’elle est toute petite, je n’ai quasiment aucun de ses dessins. Elle les grifonne ou elle les jette avant que je puisse les voir. Elle est tout le temps insatisfaite de ce qu’elle dessine et elle stoppe son dessin à la moindre contrariété. Pourtant, je l’encourage, je la félicite, mais elle est éternellement insatisfaite de ses réalisations. Elle se compare trop à sa grande soeur et c’est difficile. Mais, là sur le tableau blanc, elle a osé enfin s’exprimer. Je me suis hâtée de prendre en photo son oeuvre, car il est tellement rare de la voir arriver jusqu’au bout d’un dessin.

Nous avons encore travaillé sur les chiffres, jusque 8 cette fois-ci. M. a voulu s’y mettre aussi. Elle a voulu que j’écrive les chiffres au tableau et que je dessine le nombre de pions qu’il faut pour chaque chiffre et elle a essayé de reproduire ce qu’elle voyait au tableau.

J. a travaillé encore sur l’écriture des chiffres avec les supports d’Ipôtame. Puis, sur le Y, qu’elle a beaucoup reproduit grâce aux fiches de lettres cursives que j’ai fabriquées.

Tous les exercices du cours par correspondance ont été faits. Nous avons terminé notre journée de travail en nous serrant dans les bras toutes les deux J. et moi. J’étais tellement fière d’elle et elle tellement contente d’avoir appris autant de choses dans la journée.

Aujourd’hui, vendredi, J. a reçu son stylo-plume Lamy et nous avons fait les exercices du cahier Ker Lann qui nous restaient à faire pour le reste de la semaine. Un week-end de repos bien mérité nous attend après tout ce travail accompli.

Economiser la colle

En une semaine, deux bâtons de colle d’une marque que je ne citerai pas sont déjà partis à la poubelle. J’ai beau dire à J. et M. de ne pas trop en mettre sur la feuille, elles continuent à appuyer sur le bâton de colle, et en un rien de temps, les bâtons ont fondu comme neige au soleil. Alors, j’ai cherché comment remédier à ce problème.

J’avais acheté un litre de colle l’an dernier que je n’avais pas encore utilisé car le gros flacon n’était pas facile à manipuler.

Sur le site Creavea, j’ai trouvé la solution qui me paraît la plus intéressante. En effet, j’ai trouvé des flacons vides de la marque Cléopâtre qui peuvent accueillir de la colle liquide. Ces flacons sont munis d’un pinceau.

Je les ai remplis et ils sont prêts pour demain.

Espérons qu’ils auront une plus longue durée d’utilisation et que mes filles n’auront pas trop de difficultés à les utiliser.

Notre tableau noir fait peau neuve

Notre petit tableau noir est en cours d’amélioration et fait peau neuve. Lorsque nous l’avons utilisé la semaine dernière, j’ai remarqué qu’il était difficile d’écrire dessus. La surface noire n’accrochait pas la craie. Et il était un peu bancal car il lui manquait des vis. On est en train d’améliorer tout ça et bientôt vous le verrez sous un meilleur aspect.

Une nouvelle peinture ardoise de couleur bleu lui donne déjà une meilleure allure. Il faut attendre 4 h de séchage, 12 h entre deux couches et 3 jours pour pouvoir écrire dessus.

J’ai utilisé de la peinture Julien. Une peinture spéciale tableau qui s’utilise sur toute surface. Elle se nettoie au white spirit.

Et comme il nous reste de la peinture, un autre tableau plus petit viendra compléter le matériel. Il est en cours de fabrication.

J’en reparle très vite après séchage et deuxième couche.

Mme Récupertou récupère les boîtes de Ricoré

J’ai gardé une  boîte de Ricoré que j’allais peindre avec de la peinture Do-it de chez Marabout. Mais récemment avec une commande 123montessori, j’ai acheté du papier vinyle. C’était destiné à mettre dans le fond d’un plateau. Mais le morceau étant trop petit, j’ai dû lui trouver une autre utilisation. Il faut compter 30 cm X 25 cm pour recouvrir une boîte de Ricoré, soit 0,90 euros. Mais je suis sûre qu’on peut trouver des rouleaux de vinyle moins chers dans les solderies.

On commence par mesurer la boîte. Celle-ci fait 15,7 cm.

J’ai découpé le vinyle et je l’ai collé sur la boîte. Attention, ne pas tirer sur le papier, sinon il se déforme. Ne pas décoller et recoller le papier comme j’ai fait au risque d’avoir beaucoup de bulles d’air.

Le mieux est de couper le papier un peu plus petit et de rajouter des bandes de papier après (pourquoi pas des bandes d’une autre couleur, ici, j’ai découpé une bande avec une paire de ciseaux cranteurs de la même couleur).

Pour masquer les imperfections, j’ai collé des autocollants (je pense que vous y arriverez mieux, après avoir vu le tutoriel et en sachant ce qu’il ne faut pas faire). Les autocollants sont de la marque Djeco, on en trouve sur Eurekakids pour 3 euros. Une planche suffit largement pour décorer la boîte, il vous en restera donc beaucoup pour d’autres utilisations.

Et voilà une jolie boîte qui servira, soit pour des bonbons, soit pour y mettre nos craies cassées, soit pour y ranger du matériel.

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas

Aujourd’hui, la concentration n’est pas au rendez-vous. Alors que la journée s’est très bien passée hier, aujourd’hui, j’ai deux filles qui ne veulent jouer qu’à la Barbie. Que faire dans ce cas ? Continuer le cours sous la contrainte ou les laisser jouer ? Nous avons commencé la journée de cours plus tôt aujourd’hui à 13 h. C’est déjà un plus par rapport aux jours précédents. mais peu avant 14 h 30, la concentration s’est envolée.

Cela a commencé avec M. qui n’arrêtait pas de chanter tout en finissant son coloriage, ce qui dérangeait fortement J. qui était en train de faire du graphisme et qui a dû s’y reprendre à plusieurs fois pour tracer ses cercles. Puis, un jeu a détourné leur attention et je n’ai plus réussi à faire le cours.

M. a dit qu’elle voulait aller jouer avec les Barbies et J. (que je voyais fatiguée et présentant de grosses difficultés pour faire ses exercices) a décrété que elle aussi voulait aller jouer. Comme elles étaient restées assises 1 h 30 et qu’on avait un peu avancé. J’ai accepté la requête en me rappelant que jouer, c’est aussi apprendre et que l’on n’apprend rien sous la contrainte. Il est 16 h. Cela fait 1 h 30 qu’elles jouent toutes les deux. Si on arrive à reprendre le cours à 16 h 30 et qu’elles travaillent jusque 17 h 30, j’aurais pu quand même capter leur attention 2 h 30. C’est loin de mes objectifs, mais ce sont les aléas de l’école à la maison. Après tout, est-ce que les enfants en classe sont concentrés pendant toute la journée ? Il y a bien des moments où ils barvadent, rêvassent, se déconcentrent. Devrais-je être plus ferme ? Je ne crois pas. Cela n’aurait que pour effet de les dégoûter d’apprendre avec moi.

Carpe diem, je vis l’instant présent et je m’adapte en restant zen. Cette année, j’ai encore le droit à l’erreur.