On fabrique des cartes

J’ai enfin trouvé des correspondants pour J. Depuis longtemps, J. voulait des correspondants et des correspondantes pour s’échanger des courriers comme au bon vieux temps, comme au temps avant internet, avant les e-mails, avant les SMS et avant Facebook. Je lui avais parlé de ma correspondante à qui j’ai longtemps envoyé des courriers. J’ai encore toutes les lettres, plus de 200 courriers échangés pendant plusieurs années.

J. ne sait pas encore écrire, mais elle voulait recevoir du courrier à son nom et voulait elle aussi avoir une correspondante. J’ai lancé des messages sur des groupes de discussions qui parlent de l’école à la maison sur internet. J. a patienté. Même si l’idée a pu séduire, en retour, personne n’a voulu tenter l’aventure. Jusqu’à ce que plusieurs personnes acceptent de se lancer, et ce n’est donc plus une mais quatre correspondants que J. a désormais. Elle est ravie.

Elle s’est appliquée à leur fabriquer des cartes pour une première prise de contact.

Des cartes personnalisées, d’autres cartes qu’elle a souhaité garder pour elle et un bon moment passé toutes les trois à fabriquer ces jolies cartes. M. a aimé s’y mettre aussi et elle a souhaité avoir une correspondante elle aussi à son tour. Si vous avez une fille de 3 ans 1/2, je lance donc un appel.

Une journée Montessori

C’était, il y a un mois. M. refusait de faire l’école à la maison avec J. et moi. Je ne me suis pas inquiétée.  Elle voulait rester à regarder des dessins animés pendant que je travaillais avec J. Un jour, ça passe. Mais quand elle réclamait chaque jour des dessins animés, pendant que J. et moi, on travaillait sur les cours Ker Lann. Au bout d’un moment, j’ai dit stop. Je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour qu’elle revienne avec nous faire des activités. J’ai d’abord présenté un jeu avec des balles et des pinces que j’ai imaginé.

L’activité lui a beaucoup plus et elle a transféré les balles dans les trous, puis du plateau au pot et ainsi de suite.
Comme elle a commencé à verser les balles sur le plateau, je lui ai dit que si elle préférait verser, j’avais aussi une activité pour apprendre à verser. Une activité plus adaptée, car les balles tombaient au sol et je ne voulais pas qu’elle détourne cette activité avec les balles.

Très concentrée, elle a versé les graines du saucier au pichet et du pichet au saucier avec beaucoup de minutie. Jusqu’à ce qu’elle éparpille les graines. Je lui ai montré comment ramasser les graines et comment ranger l’activité pour une autre utilisation.

Puis, elle a voulu la boîte des couleurs.

J. a voulu aussi faire des activités Montessori. Elle a pris les attrimaths.

Puis, J. a voulu la grande boîte des couleurs que je lui avais montrée mais que nous n’avions pas encore utilisée.

J’ai présenté les serviettes de pliage à M. qui n’a pas souhaité les utiliser. Je pense que ça viendra. Chaque chose en son temps.

J. a enchaîné ensuite avec les lettres mobiles pour que l’on termine un exercice qu’elle ne voulait pas faire à l’écrit.

Ainsi, c’est achevée cette journée d’activités Montessori. M. a retrouvé l’envie de venir partager avec nous des activités et J. a décrété qu’il fallait qu’on refasse souvent ça.

Toucher, observer, goûter les fruits

Depuis hier, on part à la découverte des fruits et des saveurs. L’idée m’est venue d’un exercice qu’il y avait dans les cours Ker Lann. Je n’avais pas envie qu’on fasse uniquement un exercice sur papier. J’ai voulu aller plus loin dans la découverte des fruits. Nous avons donc acheté différentes variétés de fruits. Certains déjà connus et d’autres moins connus. En cette saison, il n’y a pas beaucoup de choix, mais nous avons dans notre commune un petit magasin qui vend beaucoup de variétés de fruits et légumes toute l’année et des fruits secs en vrac avec leur coque.

J’ai présenté nos achats dans un panier. J’ai également mis une bassine d’eau pour pouvoir les laver facilement, une planche à découper, un grand couteau et un ustensile de découpe pour les enfants. J’ai également pris des feuilles de dessin, des crayons de couleur pour avoir sous la main tout ce qu’il faut pour travailler. Car, il ne s’agit pas là d’un cours de cuisine mais d’un cours pour apprendre à observer les fruits et les découvrir de façon plus approfondie en prenant le temps de les toucher, de les décrire et de les goûter.

Après avoir fait l’inventaire des fruits que nous avions à notre dispositon, les avoir nommés puis listés sur une feuille, j’ai proposé d’en faire une petite nature morte. En rappelant ce qu’était une nature morte (dans un deuxième temps, nous irons regarder des natures mortes de fruits peintes par de célèbres artistes peintres).

Une fois la nature morte terminée, j’ai demandé à J. de choisir le fruit qu’elle voulait découvrir en premier. J. et M. ont toutes les deux décidé d’un commun accord qu’elles voulaient voir ce qu’il y avait à l’intérieur du coing. J. l’a observé sous tous ses angles. Elle a caressé le fruit pour sentir le duvet, ses bosses, et regarder de façon plus précises comment était sa couleur, car il fallait le dessiner sur une feuille de papier.

Puis, nous l’avons coupé pour voir comment il était à l’intérieur. J. a dessiné aussi l’intérieur du fruit. Avant d’ouvrir le fruit, je leur ai demandé de me dire si c’était un fruit à noyau oou à pépins. M. a dit « à noyau », J. a dit « à pépins » et la découverte en était plus intéressante puisque chacune attendait la réponse avec impatience.

Le coing est un fruit à pépins et on découvre qu’en plus, il s’oxyde très vite au contact de l’air.

On se dépêche dont de dessiner l’intérieur, puis de le couper en morceaux pour le cuisiner avec du beurre et du sucre dans une poêle.

C’est M. qui s’occupe de la cuisson du coing, pendant que J. termine son dessin.

M. surveille bien la cuisson durant la caramélisation et retourne les morceaux jusqu’à ce qu’ils deviennent tendres. Le résultat est pas mal. On réserve les coings poêlés sur le côté pour continuer la suite. La dégustation viendra plus tard.

Le second fruit choisi est l’avocat. Même procédé que pour le coing. On le touche, on l’observe, on décrit ce que l’on sent, ce que l’on voit. Puis on coupe l’avocat pour voir comment il est à l’intérieur. puis, on passe à la préparation d’un gratin d’avocat.

J. coupe l’avocat en morceaux et les poivrons rouges sortis du bocal.

Je m’occupe des oignons que je commence à faire revenir à la pôele avec de l’huile d’olive.

Les enfants s’occupent du mélange : avocats, poivrons, champignons. On met le tout dans la poêle et on laisse cuire. On assaisonne de sel, de poivre. Les légumes passent ensuite au four avec de l’emmental pour gratiner. On peut passer à la suite.

L’étape suivante est la découverte des pommes et des kiwis. On termine par la réalisation d’un gâteau aux pommes et aux kiwis.

Au fur et à mesure que les découvertes avancent on note tout dans le cahier Arts et découverte et on colle les dessins réalisés durant les observations.

La journée de cours, c’est terminée par un bon repas avec dégustation de coing, gratin d’avocat et en dessert une bonne part de gâteau aux pommes et aux kiwis.

On continuera aujourd’hui avec les fruits qui nous restent. J’écrirai un second article pour vous présenter nos observations et notre atelier cuisine.

Week-end cake pops

La préparation des cours pour la semaine s’est faite en douceur samedi matin très tôt. Ce qui m’a laissé du temps le reste de la journée pour expérimenter des boîtes de préparation pour cake pops.

La boîte contient, un sachet de poudre pour préparer un gâteau aromatisé, un sachet de chocolat à faire fondre, un sachet de 16 bâtonss de sucette. On mélange au batteur électrique le sachet de poudre avec de l’eau, de l’huile et un oeuf. Ensuite on met au four pendant 25 minutes. Une fois le gâteau cuit et refroidi, on l’émiette et on y incorpore du beurre en pommade. On forme des boules que l’on place au réfrigérateur.

Ensuite, on fait fondre le sachet de chocolat dans une casserole d’eau chaude et on trempe le bâton dans le chocolat, puis on pique la boule de pâte. Ensuite, on enrobe les cake pops de chocolat et on décore.

J’ai déjà préparé ce genre de gourmandises l’an dernier mais en les préparant de A à Z sans passer par un kit de préparation. La boîte complète offre un avantage, c’est que toutes les explications y sont, et pour les novices, c’est une façon rapide et amusante de préparer des cake pops. Mais gustativement, je préfère les cake pops que j’avais préparés l’an dernier avec de la barre bretonne. Même si ceux-là sont acceptables ceci dit.

Cette fois-ci, je les ai préparés seule. La prochaine fois, les enfants mettront la main à la pâte. J’ai d’autres boîtes de préparation pour cake pops en réserve.