20 trucs imparables pour se sentir bien avec ses enfants

20 trucs imparables pour se sentir bien avec ses enfants

Rester avec vos enfants 24 h / 24, ça vous fait peur ? Vous craignez qu’ils deviennent insupportables ou que vous n’arrivez plus à les contrôler ou  contrôler votre colère. Mon expérience depuis 6 ans m’a appris ces 20 trucs imparables pour se sentir bien avec ses enfants et je suis sûre qu’ils vont vous aider. Vous trouverez sans aucun doute quelques trucs parmi les 20 que je donne ici auxquels vous n’avez pas pensé et qui sont pourtant évidents et que vous n’avez jamais tenté de mettre en pratique ou que vous avez oublié de mettre en pratique…

Les 20 trucs imparables pour se sentir bien avec ses enfants

1. Rire en toutes circonstances

« Le rire est le propre de l’homme » disait Gargantua, un personnage de Rabelais que vous connaissez sans doute pour l’avoir étudié  à l’école. Le philosophe Bergson a repris cette expression dans son ouvrage philosophique intitulé « Le rire« .  Vous l’avez oublié  mais en tant qu’être humain, notre particularité, c’est de savoir rire. Nous les mamans, on a tendance pourtant à se renfermer sur nous-mêmes. On ne rit pas des bêtises de nos enfants (ça les inciterait à recommencer nous dit-on). On ne rit pas quand ils refusent de mettre leur pyjama. On ne rit pas quand ils étalent leur nourriture sur la table. Avec tout  ça, on oublie de rire. Je vais vous dire, je me suis fait peur devant le miroir. Depuis quelques années, je n’ai plus le temps de me regarder dans le miroir mais l’autre jour, je me suis fait très peur. Oui… Bon, c’était il y a deux ans. Des rides d’expression sont apparue sur mon visage et je me suis rendue compte que c’est parce que je fronçais beaucoup les sourcils. Oui, à force de faire les gros yeux quand les enfants faisaient des bêtises, j’ai fini par voir apparaître des rides d’expression qui n’existaient pas autrefois. Et j’ai eu un choc et une prise de conscience en même temps. Je me suis rendue compte que je ne riais plus assez.  Pourtant rire avec les enfants s’est plus que possible et c’est même recommandé. On a tendance à prendre notre rôle trop au sérieux. Alors pourquoi vous ne riez plus ? Le métier de maman est l’un des plus difficiles, certes, mais ne le prenez pas du mauvais côté. A l’opposé de la tristesse, il y a la joie. A l’opposé de la colère, il y a l’apaisement, la douceur, la patience. A l’opposé du sérieux, il y a le rire. Un conseil, oubliez vos soucis du quotidien, oubliez la routine, les courses, le ménage. Arrêtez-vous 5 minutes pour ne plus vous prendre au sérieux, faite le pitre et écoutez les enfants rire et riez avec eux.

2. Chanter à cappella

Vous chantez comme un pied, cela n’a pas d’importance. Le point 1, vous demande de faire le pitre et de ne plus vous prendre au sérieux, alors chanter est un bon moyen de ne pas se prendre au sérieux. Les enfants s’en moquent que vous n’ayez pas une belle voix. Ils aiment votre voix, car c’est celle de leur maman. Alors chantez avec eux en oubliant les voisins. Je vous garantis que ça fait du bien. Si vous avez quelque chose  à dire aux enfants, plutôt que de crier « ne monte pas sur la chaise, tu pourrais tomber », dite-le en chantant. Effet de surprise garanti sur l’enfant… Vous avez sûrement vu cette pub où un client chante à son banquier pour qu’il l’écoute enfin, c’est la même chose que je vous demande de faire. Dites-le en chantant.
micro


3. Inventez-leur des histoires

Prenez du temps avec vos enfants et l’une des meilleures façons de le faire, c’est de leur inventer des histoires. Pas besoin de livre pour ça, seule votre cerveau et votre imagination suffisent. C’est pratique quand on est en voiture, dans une file d’attente ou sur le quai de la gare en train d’attendre, ou tout simplement sous la couette, lumière éteinte. C’est donc mieux qu’un livre, rien à transporter et rien à lire. Je suis sûre que vous ferez mieux que tous ces livres pour enfant que vous avez achetés. Ils sont certes jolis avec leurs petits dessins, mais d’une pauvreté au niveau des histoires. C’en est déprimant. Inventez un personnage qui deviendra l’ami de votre enfant. Et quand vous serait dans une file d’attente, faite comme ci vous appeliez cet ami imaginaire. Si vous ne trouvez pas de fin à  votre histoire, vos enfants en trouveront une pour vous.

4. Demandez-leur d’être votre coiffeur ou votre esthéticienne

Il n’y a personne qui s’occupe de vous depuis votre accouchement, et pourtant, vous en auriez bien besoin. Demandez à votre enfant d’être votre coiffeur ou votre esthéticienne. Je ne garantis pas le résultat au final. Mais, pendant ce temps, vous allez vous détendre. C’est si bon d’avoir quelqu’un qui s’occupe de nous. Asseyez-vous par terre sur de gros coussins moelleux et laissez traîner une brosse ou un peigne ou une crème hydratante pour le corps à proximité. Les enfants adorent s’occuper de leur maman. Et si au final vous ressemblez à un clown, ça rejoindra le point 1, vous pourrez toujours en rire.
maquillage


5. Osez demander des câlins

Quand ça ne va pas, que vous n’avez pas le moral, que rien ne tourne rond dans votre couple ou que l’ordinateur est en panne, bref quand vous avez un coup de blues, demandez à vos enfants de vous faire un câlin. Comme ça, sans leur dire pourquoi. Ils se feront une joie de vous enlacer et de vous faire un câlin. Et ça fait un bien fou de se sentir aimer. De quoi se redonner du courage et se charger en ocytocine. Dites simplement : « j’aimerais tellement un câlin » et non pas « donne-moi un câlin » et attendez leur réaction et ne dite plus un mot.
câlin maternelle maison


6. Osez exprimer vos besoins

Vous avez la vaisselle sale qui déborde, le linge qui s’empile, les jouets qui traînent, les enfants qui crient et votre tête va exploser. Personne ne vit dans votre corps alors ce sera difficile de savoir que vous n’allez pas bien si vous ne l’exprimez pas. Osez dire à vos enfants que vous ne vous en sortez plus, que vous aimeriez bien trouver une solution pour que la maison soit mieux rangée. Dites que vous avez un peu mal à la tête. Dites les choses avec sincérité, sans juger qui que ce soit ou rendre responsable qui que ce soit de votre état. Les enfants proposeront leur aide spontanément. C’est différent si on impose les choses dans les cris ou en donnant des ordres.

7. Prenez soin de vous

Pour être disponible pour les enfants et se sentir bien, il faut d’abord s’occuper de soi. Là, je ne peux pas trop vous aider car chaque personne à ses propres besoins et envies. Moi, ce qui me plaît, ce sont des choses simples, comme aller seule  à la boulangerie et acheter le gâteau que j’aime. Regarder des magazines de décoration d’intérieur ou  faire un dessert comme un chef pâtissier en y mettant toute mon énergie et ma passion. Ces choses me font plaisir et me donne le moral. Vous avez sûrement des envies, des passions que vous aimiez faire avant la naissance de vos enfants et que vous avez du mal à faire comme avant. Trouvez-vous du temps et prenez soin de vous et faites ce que vous aimez pour vous sentir bien. C’est vital.
gâteau aux dattes


8. Sortez, je vous l’ordonne

Un enfant dans une maison ou dans un appartement, c’est comme un tigre ou un ours en cage. Ils tournent en rond. Alors sortez ! Prenez du temps pour faire une simple balade. Pas besoin de partir durant des heures, ça peut être juste aller faire une course à pieds dans le quartier, passer à la pharmacie ou aller acheter un magazine. Les enfants ont besoin de sortir. Je repensais à André Stern l’autre jour qui parlait de son fils Antonin qui s’émerveillait de tout à chaque pas qu’il faisait et qui pouvait rester des heures à regarder un grutier faire ses manoeuvres avec sa grue. André Stern est l’auteur du livre Et je ne suis jamais allé à l’école. Il y a quelques jours, en allant chercher mes filles à leur atelier d’arts plastiques, j’étais avec mon fils et il s’est passé quelque chose. Un tracteur est passé dans une rue et là, I. s’est écrié « Tom ! Tom ! »(il n’y a que ceux qui connaissent le dessin animé Tracteur Tom qui comprendront). Et le chauffeur du tracteur a claxonné et lui a fait signe. De retour à la maison, mon fiston n’a pas cessé de me dire qu’il avait vu le tracteur Tom. Bref, la meilleure façon de vivre ce genre d’aventure est de prendre l’air, alors sortez, je vous l’ordonne. Les enfants adorent ça.
tigres blancs


9. Ecoutez-les

Vous avez souvent entendu la phrase « ne l’écoute pas tu vas en faire un capricieux ». Eh bien, c’est tout le contraire qu’il faut faire. Il faut savoir écouter les enfants. Un enfant qui se plaint d’avoir mal au ventre peut véritablement avoir mal au ventre. Je ne dis pas que cela veut dire qu’il faut courir aux urgences, mais il se peut que ce mal de ventre soit lié à un problème de constipation ou que ce soit simplement une demande d’attention de votre part. Il faut savoir écouter les symptômes. À la fois les symptômes physiques mais aussi les symptômes psychiques. Je développe ce point un peu plus bas en parlant d’empathie.
Rappelez-vous que les enfants ne font pas de caprices. Comme nous, ils vivent du stress, de la colère et ils l’expriment à leur manière. Isabelle Filiozat en parle très bien. Elle s’interroge : « a-t-il besoin de décharger son stress ou a-t-il un souci dans son cœur ? « . Ce qu’elle propose, c’est de dialoguer avec l’enfant ou de jouer avec lui pour désarmorcer des situations difficiles. Lorsqu’un enfant veut un jouet dans un magasin, lui dire non va le faire exploser de colère, en revanche, si on regarde le jouet avec lui et si on imagine ce qu’il pourrait faire avec ce jouet, l’enfant aura plus de facilité à accepter qu’on ne l’achète pas. Car il aura imaginé ce qu’il pourrait faire avec ce jouet et on l’aura laissé vivre ses émotions à travers ce jouet.

10. Jouez le plus possible avec eux

Ce point rejoint celui d’au-dessus. Il est très important de jouer avec un enfant. A travers le jeu, l’enfant exprime énormément de choses. Pour le parent, prendre le temps de jouer avec son enfant, c’est être présent dans le ici, maintenant. C’est faire une pause. Il est important de jouer avec plaisir pour partager des moments de complicité avec son enfant et cela renforce les liens. Jouez donc le plus possible avec eux. Les occasions ne manquent pas.

jouer avec un enfant


11. Laissez-les sauter dans les flaques d’eau

Mais non, vous allez me dire, ils vont se salir et abimer leurs chaussures. Euh, pardon… Est-ce si grave ? L’an prochain, les chaussures ne seront-elles pas trop petites ? Nous avons une règle quand nous sortons. Il est interdit de sauter dans les flaques d’eau lorsque l’on part. Mais lorsqu’on est sur le chemin du retour, c’est permis. Si vous craignez vraiment pour leurs chaussures, mettez-leur des bottes. Et vous verrez le plaisir qu’ils ont à sauter dans l’eau…
eau

12. Lâchez du lest

C’est important de lâcher du lest si vous ne voulez pas avoir une crise de nerf. Ce n’est pas facile de lâcher prise et de se dire qu’une bêtise n’est pas si grave après tout que c’est un apprentissage pour l’enfant voire une expérimentation et qu’à travers sa bêtise, il apprend énormément de choses. On veut souvent tout contrôler, que tous nos principes soient respectés, mais c’est quasiment impossible. Vous avez constamment peur d’être jugée. Je le vois tout le temps quand j’observe d’autres mamans. Dès qu’elles sont à l’extérieur, elles débordent de principes « fais pas ci, fais pas ça, tout le monde nous regarde ». Mais en réalité, cette pression, on se la met toute seule à soi-même. En réalité, tout le monde s’en fout et personne ne vous juge ni ne vous regarde. Votre enfant n’est pas plus mal élevé qu’un autre, il est lui. C’est-à-dire qu’il est un enfant parmi les autres. Il vit sa vie d’enfant en apprenant de ses erreurs. Lorsqu’il tombe, il se relève et même s’il s’est fait mal, il recommence. On ne peut pas éviter qu’ils se blessent, on ne peut pas éviter le regard de ceux qui ignorent tout des enfants. Un enfant est naturellement plein de vie et tant pis pour ceux qui ne l’ont pas compris.

13. Dites-leur que vous les aimez

Je ne vous demande pas de leur dire « je t’aime » à toute heure du jour et de la nuit. Le langage de l’amour ça s’apprend. Je vous conseille un livre de Gary Chapman. Il parle des 5 langages de l’amour auquel nous sommes sensibles. Il en parle plus spécifiquement pour les couples, mais à la fin du livre, il dit que ces langages de l’amour peuvent être utilisés pour exprimer son amour vis-à-vis de ses enfants.
Je pense qu’il serait bien de lire Au coeur des 5 langages de l’amour avant de lire Langage d’amour des enfants. Mais bon, c’est vous qui voyez, vous pouvez lire l’un sans lire l’autre. Chaque enfant à son propre langage d’amour donc. Certains vous offriront un bouquet de fleurs en rentrant d’une balade au parc. D’autres vous feront un énorme bisou. D’autres encore feront tout pour vous aider. C’est tout simplement parce qu’il y a plusieurs manières d’exprimer son amour. Certains le feront par un geste de tendresse, d’autres en vous faisant un cadeau, d’autres encore en vous rendant un service.
Gary Chapman a déterminé qu’il y avait 5 manières d’exprimer son amour : le toucher affectif, les moments de qualité, les paroles valorisantes, l’aide, et les cadeaux. Observez votre enfant et voyez comment il vous exprime son amour. S’il est tout le temps collé à vous et vous serre dans ses bras, il y a de fortes chances pour qu’il soit plus sensible au toucher affectif et donc la meilleure façon de lui rendre son amour et de lui caresser la joue ou de passer votre main dans ses cheveux. Il y sera beaucoup plus sensible.
marguerite


14. Ayez de l’empathie

Que signifie avoir de l’empathie ?
Vous avez sans doute l’impression que vos enfants n’ont pas d’empathie. Quand vous pleurez, ils vous regardent sans comprendre ce qui vous arrive. C’est tout simplement parce qu’ils ne la perçoivent pas encore. Ce n’est que vers l’âge de 4 à 5 ans qu’ils auront réellement cette capacité. L’empathie est l’habileté qu’à un individu de se mettre à la place de l’autre, de ressentir les émotions, tout en y mettant une certaine distance. Pourtant, les bébés perçoivent les émotions de leur maman dès leur naissance, mais ils ne savent pas se mettre à notre place. Ils n’en ont pas encore la capacité. Néanmoins, vous vous connaissez un forilège d’émotions et donc vous avez la capacité de vous mettre à la place de votre enfant.
Il y a deux manières d’agir sur un enfant : soit par la force et par la peur en utilisant la violence et en le menaçant ; soit en ayant de l’empathie pour lui.
Concrètement, comment ça marche ? D’abord, vous devez saisir les raisons qui amènent votre enfant à avoir tel comportement ou telle réaction en évitant de porter le moindre jugement sur lui. Il faut vouloir aider avec beaucoup de sincérité votre enfant, en laissant de côté votre égo (le contraire d’empathie, c’est égocentrisme). Pour comprendre, il faut lui poser des questions. Par exemple, votre enfant se met à hurler qu’il ne veut pas mettre ses chaussons. Comme vous avez deux manières d’agir sur lui, comme je l’ai dit au-dessus, vous pouvez lui dire « tais-toi et mets tes chaussons immédiatement ou tu vas te prendre une bonne fessée », ça, c’est la force et la menace pour faire peur. En revanche, quand on répond par l’empathie, on commence d’abord par lui dire qu’on voit qu’il n’est pas content et on lui demande pourquoi il crie si fort et on l’interroge en toute bonne foi pour connaître les raisons qui le pousse à agir ainsi. Lorsque vous choisissez d’avoir de l’ empathie, vous devez alors écouter totalement votre enfant (revoir le point n° 9), l’écouter avec beaucoup d’attention c’est important. Cette écoute active permettra ensuite à votre enfant d’écouter les propositions que vous serez amené à lui faire pour l’aider. Que va-t-il se passer ? Un dialogue va alors s’installer. « Tu ne veux pas mettre tes chaussons, pourquoi ? » Et l’enfant pourra répondre « non, je ne veux pas mettre mes chaussons, ils me font mal » et vous, vous pourrez répondre : « comment ça se fait, ils sont trop petits ? Attend, je vais regarder ce qui ne va pas ». Récemment, j’ai eu affaire au même problème. Mon fiston ne voulait pas mettre sa deuxième botte alors que l’on devait sortir. Il s’est mis à crier, à pleurer. Je lui ai dit « mais on doit partir pourquoi tu ne veux pas mettre ta botte, pourquoi tu pleures ? Est-ce que c’est parce que je l’ai mal mise ? Est-ce que c’est parce que tu ne veux pas partir ? ». Mon fils a alors secoué la botte et il l’a fait tomber par terre de nouveau. J’essaie de nouveau de lui mettre et il me dit « non ». Je lui répète qu’on doit partir et je lui demande de nouveau : « pourquoi tu ne veux pas mettre ta botte ? ». Il me dit alors « mal ». Je comprends que sa botte lui fait mal. Je lui propose de regarder à l’intérieur et je m’aperçois qu’une chaussette est restée au fond de la botte. Si j’avais utilisé la force et la menace, je l’aurais forcé à mettre sa botte et je l’aurais menacé d’une fessée. Résultat, il aurait eu mal au pied, aurait refusé de marcher, et je vous laisse imaginer la suite. Prendre le temps d’avoir de l’empathie, quelque part, ça permet de gagner du temps, même si on a l’impression de prendre plus de temps, en réalité, on désamorce des problèmes qui auraient pu prendre une plus grande ampleur.

15. Communiquez le plus possible

La communication, c’est la base de tout. On le sait pour qu’un couple dure, il faut qu’il y ait de la communication. Mais avec nos enfants, on ne fait pas toujours pareil. Je l’ai dit au-dessus, il est important de dialoguer avec son enfant, de communiquer ses émotions, de les interroger sur leurs problèmes. Désormais, vous savez qu’il faut communiquer le plus possible avec eux. Mais pour que la communication fonctionne, il faut qu’elle soit de qualité. Il ne faut pas blesser un enfant, car toute parole blessante le dévalorise. Il finit par douter des relations humaines et peut se renfermer sur lui-même. S’il vous arrive de dire une parole blessante sous le coup de la colère, il est important de rattraper son erreur ensuite et de s’excuser.

16. Déléguez les tâches du quotidien pour les responsabiliser

Passer l’aspirateur, ramasser un peu de poussière avec le ramasse-poussière, essuyer la vaisselle, mettre la table, voilà des activités simples qui responsabilisent votre enfant et qui vous permettent d’aller plus vite. Les enfants proposent spontanément leur aide. Si on accepte, cela deviendra une habitude, si on refuse leur aide, ils finiront par ne plus proposer leurs services.

17. Intéressez-vous à ce qu’ils font

Il est important de s’intéresser à ce que font les enfants. L’être humain a besoin qu’on s’intéresse à lui. Il a besoin qu’on reconnaisse son indivualisme. L’enfant a besoin qu’on l’encourage, qu’on le valorise ou qu’on le félicite. Accrochez ses meilleurs dessins, félicitez-le pour ses bonnes crêpes et regardez sa tour en construction quand ils vous le demande. Tout comme nous en tant qu’adulte, nous aimons quand on nous félicite pour le repas que l’on a préparé ou pour tout autre chose. N’oubliez pas de le faire aussi pour vos enfants chaque fois que c’est nécessaire.

18. Privilégiez des moments de qualité avec chacun d’entre eux

Cela rejoint les 5 langages de l’amour de Gary Chapman. L’un d’entre eux est de passer des moments de qualité avec la personne aimée. Quand on a plusieurs enfants, il faut prendre le temps de passer des moments de qualité avec chacun d’entre eux. Ne pas le faire, c’est prendre le risque de créer des conflits au sein de la fratrie. Chacun a besoin de vous de façon pleine et entière. Il ne faut pas le négliger. Je vous conseille fortement la lecture de Arrête d’embêter ton frère et laisse ta soeur tranquille de Elisabeth Crary, elle dit également qu’il faut passer du temps avec chacun de ses enfants.

19. Parlez avec respect

Il faut toujours parler avec respect aux enfants. Les mots, le ton que l’on emploie sont importants. Pas de gros mots, pas de vulgarité et pas de paroles dévalorisantes. Ceci afin d’éviter qu’en grandissant, il vous rende la monnaie de votre pièce.

20. Rappelez-vous qu’il n’y a pas de parents parfaits

Je ne veux pas paraphraser l’ouvrage d’Isabelle Filliozat Il n’y a pas de parents parfaits mais je tenais à terminer cet article par ce truc. Il faut absolument se rappeler constamment qu’il n’y a pas de parents parfaits, qu’on fait tous des erreurs. L’important est de rattraper ses erreurs pour ne plus les commettre ou pour qu’elles soient pardonnées. Ayez de l’empathie pour vos enfants mais aussi pour vous-même. Et sachez vous pardonner à vous-même quand ça n’a pas marché

J’espère que ces 20 trucs imparables pour se sentir bien avec ses enfants vous aideront dans vos relations avec vos enfants et que j’ai pu y contribuer. Merci de laisser vos messages en commentaire et de me faire par de vos trucs à vous pour vous sentir bien avec vos enfants.

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4 réflexions sur “ 20 trucs imparables pour se sentir bien avec ses enfants ”

  1. Merci pour ces trucs qui paraissent si évidents mais auxquels je n’avais pas forcément pensé. Petit Panda est encore trop petit pour certaines choses comme sauter dans les flaques d’eau par exemple mais je m’efforcerai de m’en souvenir quand le moment sera venu, et je sauterai avec lui !

  2. La première fois que ma fille aînée a sauté dans une flaque d’eau, on partait faire des courses dans un hypermarché. On était à deux pas de l’appartement où on habitait. Je me suis fâchée sur le coup. Je lui ai dit « mais qu’est-ce qui te prend, on part faire les courses là ! On fait quoi maintenant, on doit rentrer te changer ? ». Puis voyant qu’elle n’avait franchement pas envie de rentrer, on est partie faire les courses quand même, elle avait le pantalon trempé jusqu’aux cuisses. Mais elle a du coup compris pourquoi il ne fallait pas sauter dans les flaques d’eau quand on vient juste de partir. Elle a pu en mesurer les conséquences, ce n’était pas super agréable visiblement pour elle, mais je lui ai donné le choix entre rentrer ou aller comme ça au magasin. Maintenant, elle sait que j’accepte qu’on saute dans les flaques d’eau juste avant de rentrer à la maison et elle ne s’en prive pas et initie sa sœur et son frère. La règle est assez bien comprise de ce fait et parfaitement acceptée par tous.
    Pour ton petit Panda, si tu fais des balades à pied assez tôt quand il marchera, s’il est aussi curieux que le son la plupart des enfants, il n’aura pas forcément besoin de quelqu’un pour l’initier. lol

  3. Je suis toujours étonnée quand je vois qu’on indique que les enfants n’ont pas d’empathie avant 4 ou 5 ans. En effet, mon enfant de 15 mois (et ce depuis plusieurs mois) semble sensible a la détresse d’un bébé ou d’un petit enfant qui pleure : il ira chercher un adulte pour lui montrer le problème, et tente de le consoler en lui apportant successivement un biberon, un livre, un jouet, parfois son propre doudou…
    Est-ce que je projette ou interprete mal ces attitudes ?

    1. Merci Eleonore pour ta remarque.
      L’empathie, c’est la capacité de ressentir les émotions ou les sentiments d’une autre personne et se mettre à sa place. Les enfants peuvent effectivement par mimétisme se comporter comme s’ils avaient de l’empathie. Ils peuvent câliner un bébé qui pleure, ils peuvent effectivement réagir quand un autre bébé pleure, mais cela ne veut pas dire qu’ils ont de l’empathie. Il s’agit plutôt d’altruisme (la disposition bienveillante à l’égard des autres) ou on appelle ça aussi avoir un comportement prosocial. De l’altruisme, ils en ont assez tôt oui. Ils ont aussi la capacité d’immitation et de reproduire ce que l’on fait, ça s’appelle la résonnance motrice. Mais pour l’empathie, même s’ils perçoivent des émotions, ils ne savent pas traduire une émotion. Difficile pour eux de savoir s’ils éprouvent eux-mêmes de la tristesse, de la colère, ou de la frustration. Les sentiments qu’ils éprouvent, c’est à nous en tant qu’adulte de leur traduire. Pour qu’ils puissent mettre des mots sur ce qu’ils ressentent. Et il faut qu’au niveau de leur cerveau ils arrivent à contrôler leurs émotions et y mettre de la distance.Et ce mécanisme de contrôle, c’est vers 4 ans que ça se met en place. La résonnance motrice est une composante de l’empathie, mais il faut aussi la flexibilité mentale pour avoir conscience que c’est autrui qui éprouve une émotion et pas soi-même. Et ça, ça se met en place beaucoup plus tard.
      J’espère avoir répondu à tes interrogations.

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