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L’arbre de vie (partie 1)

Je ne suis pas adepte des punitions et puis de toute façon ça ne marche pas avec mes enfants les punitions. Et je ne suis pas une grande adepte des récompenses (du genre, si tu ranges tes jouets, tu auras le droit à 2 sucettes supplémentaires). Quand au chantage, j’en ai horreur. Mais voilà, les enfants sont des êtres remuants, pas toujours disciplinés et pas toujours attentifs aux remarques qu’on leur fait. Pour corriger les mauvais comportements, comment faire ? J’ai longuement réfléchi sur le sujet. Et je ne peux pas imposer aux enfants le meilleur comportement si nous en tant que parent nous avons aussi des manières de faire qui sont à réformer. Et puis pourquoi toujours pointer du doigt les mauvais comportements et oublier de montrer les choses qui vont bien. On a souvent tendance à faire cela alors qu’on devrait insister sur les bonnes choses et laisser de côté les mauvaises.

J’ai donc pensé à un outil qui servirait à toute la famille. Un outil collaboratif et non pas une boîte à bonnes récompenses que chacun aurait mais qui ne profiterait pas aux autres. J’ai tenté les bons points l’an dernier. C’est vrai que ça booste un peu au début. Mais cumuler 10 bons points pour avoir une image, on ne voit pas l’effet immédiat de ses bonnes actions. Et j’ai remarqué que les enfants finalement ne prêtent plus attention à leurs bons points après quelques mois ni à leurs images pourtant difficilement gagnées. Ils finissent par se perdre et je les retrouve un peu partout dans la maison. C’est dire l’importance qu’il y accorde. Très peu d’importance au final.

L’an dernier, j’avais obté pour ce type de bons points trouvés sur le site Creavea.

Je ne sais pas si je vais continuer à en donner cette année. Si les enfants en réclament, j’en donnerai mais s’ils ne le souhaitent pas alors je les abandonnerai.

Pour corriger les mauvais comportements de toute la famille et j’insiste sur le « toute la famille », j’ai imaginé un outil que j’ai appelé l’arbre de vie. Pour qu’un arbre grandisse, il lui fait beaucoup de soin et d’attention. Si on déverse un polluant sur un arbre, il finit par mourir et tous nos efforts sont alors vains. Quand on plante un arbre dans le jardin, tout le monde en prend soin, pour qu’il pousse bien et qu’il finisse par nous offrir ses fleurs ou ses fruits.

Notre arbre de vie fonctionnera sur le même principe. Et il permettra de visualiser instantanément l’harmonie qui règne au sein de la famille. On le verra visuellement puisque l’arbre sera accroché dans notre pièce de vie. Si l’arbre a perdu beaucoup de feuilles, c’est qu’il ne va pas bien et donc il faudra faire des efforts pour de nouveau le voir s’épanouir.

Je n’ai pas encore défini les règles. Je pense qu’on les verra tous ensemble pour qu’elles soient bien comprises et acceptées.

Sur une toile, je vais dessiner un tronc d’arbre. Sur ce tronc viendront des feuilles et pourquoi pas des fleurs et des fruits si toutes les règles sont bien respectées. Pour que l’arbre fasse une feuille, il faudra gagner des arrosoirs. Au bout de 3 arrosoirs et un peu d’engrais, l’arbre laissera apparaître une feuille. En revanche, si un comportement ne convient pas, l’arbre recevra un polluant. Au bout de 3 polluants, l’arbre perdra des feuilles voire toutes ses feuilles et il faudra alors recommencer. Le but a atteindre sera d’avoir à la fin de l’année (en juin), un arbre bien verdoyant et épanoui. Ce sera le challenge pour tous. Je vous en reparlerai très bientôt.

Nid de guêpes

La vie est une école et elle est souvent pleine de surprises. En vacances chez le grand-père, nous en profitons pour nettoyer un peu l’accès au jardin. Nous découvrons alors la présence d’un gros nid de guêpes. Les guêpes à proximité du nid sont particulièrement agressives.

Elles ont pris refuge dans un tronc d’arbre abandonné sous un ancien poulailler. Elles sont là à l’abri de la pluie et ne sont pas inquiétées. Le grand-père âgé de 80 ans ne va plus dans le jardin et les herbes folles ont envahi l’accès à ce lieu. Les guêpes sont donc tranquilles pour proliférer. Personne ne les dérange.

J’appelle le 18 pour prévenir les pompiers. Ils m’annoncent qu’ils n’interviennent plus au domicile des particuliers pour déloger quelques guêpes. Je leur explique que le nid est assez important et que les guêpes sont agressives et qu’elles ont piqué mon mari et mon père. Rien y fait. La personne que j’ai au bout du fil m’explique que pour éliminer un nid, il faut faire appel à un exterminateur et que seules les entreprises privées désormais interviennent. Il m’oriente vers internet pour faire moi-même les recherches d’une entreprise à proximité.

Nous appelons alors la mairie qui nous confirme que les pompiers n’interviennent plus et ils ont un numéro de téléphone d’une entreprise privée. Nous les appelons. Malgré l’accès facile au nid, le prestataire nous annonce que cette intervention nous coûtera 149 euros HT.

En récupérant, les insectes morts, nous nous demandons s’il s’agit vraiment de guêpes ou d’abeilles. Nous cherchons des images sur Google pour avoir confirmation. Mais les insectes étant de petites tailles, le doute s’installe. Nous décidons donc d’appeler un apiculteur pour qu’il nous confirme qu’il s’agit bien de guêpes. Celui ci n’a aucun doute au premier coup d’oeil. Il s’agit bien de guêpes.

Il propose de nous aider à éliminer le nid à l’aide d’un chalumeau.

On sort le nid pour prendre quelques photos.

Les guêpes agressent lorsqu’on s’approche du nid, mais une fois que nous les agressons par des moyens efficaces, des centaines de guêpes prennent la fuite et ne cherchent plus à nous attaquer. La victoire est proche. Enfin, presque…

Sur la photo ci-dessous, on voit les alvéoles, certaines sont vides d’autres contiennent des larves.

Ci-dessous une larve bien visible.

 Ci-dessous, les guêpes qui nous avaient agressées et qui nous avaient poursuivies jusque dans la maison.

Le lendemain, nous avons tenté d’installer des pièges faits avec des bouteilles en plastique et de la confiture.

Cela n’a donné aucun résultat. Nous avons tenté une autre méthode avec de l’eau et de la confiture. Sans succès non plus.

Vous pourrez voir une vidéo que j’ai réalisée ci-dessous pour vous montrer l’activité des guêpes 2 jours après la destruction du nid.

Il était une fois un escargot…

L’histoire a commencé avec un escargot, puis deux, puis trois puis quatre.

Les escargots sont faciles à vivre, une boîte en plastique avec couvercle, un peu d’aération, beaucoup d’humidité, quelques feuilles de salade, de la farine additionnée de blanc de meudon, un peu de terre et du sable, un peu d’eau. Il y a là de quoi les maintenir en vie pendant plusieurs semaines. A condition de veiller à ce que leur habitat reste propre et soit bien ventilé. Il faut faire attention aux moisissures qui pourraient se développer dans la boîte. On peut expérimenter tous les fruits et légumes sauf les haricots qui sont toxiques pour eux. La nourriture doit être changée chaque jour, de préférence le soir, car les escargots sont plutôt nocturnes.

Ils aiment la salade, les fanes de radis, les fraises, la farine de blé additionnée de blanc de meudon, le pain, les abricots, les courgettes (en leur coupant des bâtonnet dans la longueur du légume, ils n’ont pas aimé les rondelles, j’ignore pourquoi), la pastèque, la tomate…

Ils mangent aussi le sable, car on en avait mis une couche et elle a fini par disparaître au fil des semaines.

Les escargots sont des « animaux de compagnie » plutôt facile à vivre. Ils ne font pas de bruit et on peut les oublier une journée ou deux dans leur boîte (mais pas trop quand même).

Ils aiment grimper sur les doigts, sur des branches…

Et puis, il y en a eu cinq puis six, puis vingt-deux ! Dans la même boîte ! Car il y en a tellement de variétés dans la nature… De cet élevage sont nés 15 bébés. J’avais posé comme condition qu’on les garderait jusqu’à ce qu’il y ait une naissance et qu’ensuite on les remettrait en liberté. Parce que 37 escargots dans une boîte, ça devenait cruel.

Les bébés ont été placé dans un autre récipient en attendant de retrouver la liberté.

La remise en liberté s’est faite progressivement. Les bébés d’abord, car sur les 15 naissances, 4 sont morts et il devenait urgent qu’ils puissent s’épanouir dans la nature. Ils sont très fragiles et les manipuler est quasi impossible. Lors du transfert des bébés, j’ai écrasé une coquille malgré toute les précautions prises. Et 3 autres se sont noyés dans les quelques gouttes d’eau au fond du pot. On a pu en remettre 11 en liberté.

Les adultes ont été remis en liberté par lot de 4, parce qu’on s’attache malgré tout et que M. était vraiment triste de voir partir ses escargots. Il fallait qu’elle accepte l’idée de les remettre en liberté dans le jardin.

Les quatre derniers s’en sont allés tranquillement rejoindre tous les autres. Ce fut une belle aventure et de longues heures d’observation.