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Marcher, c’est voyager, soirée poésie

Il y a quelque temps, nous avions travaillé sur le thème « marcher, c’est voyager » et je vous avais parlé de la soirée poésie qui en avait découlée. Prise par le temps et mille activités, je n’avais pas pu mettre en ligne les poésies qui ont été produites au cours de cette soirée.
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Marcher, c’est voyager

Hier, je voulais qu’on continue notre voyage en Arabie Saoudite et je voulais qu’on aborde le thème du carnet de voyage. J’ai d’abord présenté à J. le livre « Faites de beaux voyages » de Sarah Lembo. Au début J. m’écoutait. Je lui expliquais que le couple était parti en voyage de noces et durant 277 jours, ils ont parcouru le monde et on fait ce carnet de voyage. Je lui ai montré la carte du monde dans le livre pour lui montrer le parcours qu’ils ont fait. Je lui ai montré l’intérieur du livre pour qu’elle puisse voir comment on allait faire notre carnet de voyage avec des photos, des dessins, etc. L’attention de J. s’est arrêtée là. Elle avait compris, elle ne voulait visiblement pas en savoir plus. Son intérêt était de patauger dans l’eau avec son petit frère. Dans une petite baignoire gonflable que j’avais installée au soleil.

En sortant de l’eau, J. a commencé à faire des traces de pieds sur le sol en s’exclamant : « Maman, regarde, je marche et je fais des pas avec l’eau par terre ». Cela m’a donné une idée.

On était dans le thème du carnet de voyage, et faire un carnet de voyage, c’est garder une trace de son voyage. Lors d’un voyage, on marche beaucoup pour visiter des lieux, pour se déplacer d’un point à un autre. Inévitablement quand on marche, on laisse des traces de pas que ce soit dans la boue, dans le sable ou comme le faisait J. avec de l’eau si on a les pieds mouillés. Ces traces-là sont beaucoup plus volatiles et ne restent pas. Alors, j’ai pensé garder ces traces de pas, en les faisant avec de la gouache.

Le papier peint sur le sol représente les chemins que l’on emprunte durant un voyage ou le pays que l’on visite.

J’ai placé plusieurs bassines pour que les enfants puissent se rincer les pieds entre chaque passage. Une bassine (la rivière ou la mer) avant d’arriver sur terre et une bassine à la fin du parcours pour retourner à la mer. Une autre petite bassine sert à mettre la peinture.

Les enfants passent dans l’eau, puis dans la peinture et marchent l’un après l’autre sur la papier peint qui représente la pays visité (même mon fiston qui n’a pas encore 2 ans a apprécié ce parcours et il a attendu son tour comme un grand). Les pieds laissent des traces sur le papier, comme le voyageur qui laisse des traces de son passage dans un pays.

 

Le résultat était parfait au début, on voyait bien les traces de pas. Mais à force de passer dans l’eau, les pieds mouillés et les taches de peinture ont fini par masquer les traces de pas. Nous sommes donc parti visiter un autre pays (ou plutôt papier peint)

Le premier papier peint était sans doute lessivable, la peinture, n’adhérait pas au papier (mais en séchant le résultat au final a donné quelque chose d’inattendu). Alors, j’ai mis une autre feuille de papier peint à l’envers. Les enfants marchaient dans les taches de peinture sur le premier papier peint, ce qui ne donnait pas de vraies empreintes de pieds. Mais plutôt des pattes d’ours (car la peinture, ça glisse). J’ai donc corsé l’exercice. Lorsqu’on voyage dans un pays, on est un peu perdu, on ne sait pas toujours où aller ou par quoi commencer. Pour visiter ce papier peint (ce pays), on le fait alors les yeux bandés. On ne sait plus si on marche sur de la peinture ou pas. Les pas sont hésitants, on est dans le noir, on est aidé par un guide qui nous tient la main. A la fin du parcours, on arrive à la mer (la bassine), le voyageur est prié de monter sur la chaise (le bateau).

 

Après ces deux voyages (ou ces deux parcours), les enfants ont voulu faire des empreintes de main sur une autre feuille de papier peint. J’ai demandé quel lien il pouvait y avoir avec notre thème du voyage ? Au début, il y en avait pas. Mais lorsque J. et M. ont étalé la peinture avec la paume de la main, elles se sont retrouvées avec un vaste territoire à explorer. M. avec ses ongles a commencé à griffer la peinture et des lignes multicolores sont apparues. Elle venait de tracer des chemins. On revenait alors dans notre thème. Les chemins sont devenus des frontières. Dans chaque pays, elles ont dessiné des habitants.

Après une bonne douche et une bonne collation, nous nous sommes retrouvés tous ensemble pour une soirée poésie dans le jardin sur le thème de la marche et du voyage. De ce brainstorming poétique en est sorti 3 poésies que vous pouvez lire ci-dessous.

Marcher, c’est voyager, soirée poésie – La maternelle et le CP à la maison

Il y a quelque temps, nous avions travaillé sur le thème « marcher, c’est voyager » et je vous avais parlé de la soirée poésie qui en avait découlée. Prise par le temps et mille activités, je n’avais pas pu mettre en ligne les poésies qui ont été produites au cours de cette soirée.

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