Avant de commencer l’activité de création de robes en dentelle, nous avons feuilleté le livre Balenciaga que j’avais acheté suite à notre visite de la Cité internationale de la dentelle à Calais. Nous avons ainsi pu redécouvrir les créations de Balenciaga : des vêtements élégants comportant de la dentelle.

A la découverte des créateurs de mode

Les créations en dentelle de Balanciaga

Puis, les filles ont feuilleté le livre « Très tendance » qui retrace la mode de 1900 à  nos jours.

Enfin, elles ont voulu regarder le livre que j’avais acheté plus récemment sur la lingerie en dentelle qui est consacré à la lingerie sous toutes ses formes, mais également au travail de la dentelle. Et c’est la création en dentelle qui nous intéresse ici.

J’ai dit aux filles : « vous allez être des créatrices de mode vous aussi, cela veut dire que vous allez imaginer des robes en dentelle, des modèles qui n’existent pas. Vous allez créer votre propre style de vêtement. »

Je leur ai ensuite montré un défilé de mode de haute couture en visionnant une courte vidéo d’un défilé sur Youtube.

J’ai poursuivi en disant : « Pour créer votre robe, vous avez besoin d’un mannequin, on va donc le dessiner ».
A l’aide d’un catalogue et de papier carbone, je leur montre comment reproduire un mannequin.

Elles choisissent leur modèle. Une femme en sous-vêtement est plus facile à tracer pour avoir la silhouette. Ce qui nous intéresse, c’est le buste, le visage et les mains. On choisit une photo où le mannequin a ses deux mains visibles et un corps facile à reproduire. L’opération est cependant difficile. Les enfants bougent et oublient que le carbone reproduit tout ce qu’on fait. Les marques de doigts, les griffes, les coups de crayons donnent quelque chose d’inutilisable au final. Les premières tentatives ne donnent rien. Elles oublient des parties du corps et on ne peut pas recommencer. Au bout de 3 tentatives manquées, je leur propose de tracer pour elles le mannquin. On retentera le papier carbone une autre fois.

Elles tracent leur robe au crayon sur le mannequin.

Je laisse à leur disposition : des rubans, des paires de ciseaux, de la colle, des tissus divers, des perles, des sequins, des étoiles, des gommettes, du tape, du rafia, des roses en tissu, du papier et surtout des morceaux de dentelle de Calais. Car je leur dis que je veux que leur robe comporte des parties en dentelle.

La réflexion est intense. Elles coupent, elles ajustent, elles font des essayages de matière comme de vraies professionnelles.

Une fois qu’elles sont satisfaites de leur robe. On laisse un peu sécher leur travail, le temps de ranger le matériel, de débarasser la table et de sortir les crayons pour finaliser leur travail.

Et voilà le résultat final…

Si vous voulez revoir l’article sur la Cité internationale de la dentelle, c’est ici