Archives pour la catégorie La vie quotidienne

Il était une fois un escargot…

L’histoire a commencé avec un escargot, puis deux, puis trois puis quatre.

Les escargots sont faciles à vivre, une boîte en plastique avec couvercle, un peu d’aération, beaucoup d’humidité, quelques feuilles de salade, de la farine additionnée de blanc de meudon, un peu de terre et du sable, un peu d’eau. Il y a là de quoi les maintenir en vie pendant plusieurs semaines. A condition de veiller à ce que leur habitat reste propre et soit bien ventilé. Il faut faire attention aux moisissures qui pourraient se développer dans la boîte. On peut expérimenter tous les fruits et légumes sauf les haricots qui sont toxiques pour eux. La nourriture doit être changée chaque jour, de préférence le soir, car les escargots sont plutôt nocturnes.

Ils aiment la salade, les fanes de radis, les fraises, la farine de blé additionnée de blanc de meudon, le pain, les abricots, les courgettes (en leur coupant des bâtonnet dans la longueur du légume, ils n’ont pas aimé les rondelles, j’ignore pourquoi), la pastèque, la tomate…

Ils mangent aussi le sable, car on en avait mis une couche et elle a fini par disparaître au fil des semaines.

Les escargots sont des « animaux de compagnie » plutôt facile à vivre. Ils ne font pas de bruit et on peut les oublier une journée ou deux dans leur boîte (mais pas trop quand même).

Ils aiment grimper sur les doigts, sur des branches…

Et puis, il y en a eu cinq puis six, puis vingt-deux ! Dans la même boîte ! Car il y en a tellement de variétés dans la nature… De cet élevage sont nés 15 bébés. J’avais posé comme condition qu’on les garderait jusqu’à ce qu’il y ait une naissance et qu’ensuite on les remettrait en liberté. Parce que 37 escargots dans une boîte, ça devenait cruel.

Les bébés ont été placé dans un autre récipient en attendant de retrouver la liberté.

La remise en liberté s’est faite progressivement. Les bébés d’abord, car sur les 15 naissances, 4 sont morts et il devenait urgent qu’ils puissent s’épanouir dans la nature. Ils sont très fragiles et les manipuler est quasi impossible. Lors du transfert des bébés, j’ai écrasé une coquille malgré toute les précautions prises. Et 3 autres se sont noyés dans les quelques gouttes d’eau au fond du pot. On a pu en remettre 11 en liberté.

Les adultes ont été remis en liberté par lot de 4, parce qu’on s’attache malgré tout et que M. était vraiment triste de voir partir ses escargots. Il fallait qu’elle accepte l’idée de les remettre en liberté dans le jardin.

Les quatre derniers s’en sont allés tranquillement rejoindre tous les autres. Ce fut une belle aventure et de longues heures d’observation.

Frénésie d’apprendre l’architecture 3D

C’était un dimanche matin. J’ai voulu mesurer ma cuisine et voir quel type d’aménagement je pourrais y mettre. Les enfants dormaient encore, j’avais un peu de temps. Une pièce en longueur de 5 mètres sur 2,30 m qui n’est pas aménagée de façon fonctionnelle pour le moment. J’ai cherché sur Google les logiciels de cuisinistes disponibles et j’ai installé le logiciel de Cuisine plus. Lorsque J. s’est réveillée et qu’elle a découvert mon aménagement en 3D, elle a voulu essayer.

J. a voulu se créer un dossier et a aménagé sa propre cuisine.

Mais, le logiciel de Cuisine plus ne permet pas d’aménager d’autres pièces. J. a trouvé cela amusant et elle m’a demandé si on pouvait trouver un logiciel qui permettait d’aménager une maison toute entière. Je savais qu’il existait à une époque des logiciels d’architecture 3D sur CD-Rom, mais je ne savais pas qu’on trouvait la même chose sur internet de nos jours.

Le site kozikaza a répondu à toutes ses attentes. Sur ce site, on peut concevoir entièrement une maison. On y trace ses plans, on ajoute des cloisons. Et on peut aménager la pièce selon nos envies. On choisit les revêtements de sol, la couleur des murs, on y place les meubles. Je n’aurais jamais pensé qu’un enfant de 5 ans pouvait concevoir une maison, tracer un plan de maison et faire tout ça en quelques clics (j’ai une pensée pour les architectes qui doivent se faire de souci si tout le monde peut le faire désormais aussi facilement).

Cette activité lui a plu et elle y est restée toute la journée. L’ordinateur lui a moins aimé, car il a failli surchauffer.

Quant à ma cuisine, elle aura peut-être cette allure, mais on a le temps de faire encore d’autres essais d’ici là.

Un début d’année chargé et difficile

La fin d’année 2013 s’est achevée par du repos pour tous le monde et l’anniversaire de mon petit dernier qui a eu 1 an. A cette occasion, J. a colorié un immense sapin pour son petit frère, et de mon côté, j’ai fait des biscuits et un gâteau.

Les vacances ont été l’occasion pour moi d’imprimer et de plastifier des documents pour de nouveaux cours. J’ai découvert les documents Montessori de la boutique documentsmontessori. C’est une aide précieuse, car on ne peut pas tout faire soi-même. Le temps file vite et il y a beaucoup à faire.

Nouvelle année, nouveaux matériels. Les feutres achetés en septembre présentaient des signes de fatigue. J’ai décidé d’acheter de bons feutres pour la nouvelle année. J’ai opté pour une pochette de feutres Stabilo et pour l’instant, les enfants les apprécient et moi aussi. On verra au fil des mois s’ils tiennent leur promesse et s’ils durent dans le temps.

Qui dit nouvelle année, dit également bonnes résolutions et parmi mes résolutions, il y a le rangement du matériel. Nous avons commencé par le tri de perles. C’est déjà un bon début.

Nous n’avons pas encore repris les cours en cette nouvelle année. Une panne d’ordinateur est venue perturber mes préparations de cours.  Et, une gastro est venue tout chambouler dans notre petite famille. On n’a pas l’habitude d’être malade chez nous et je me suis réjouie un peu trop vite qu’on n’avait pas eu de rhume cette année, ni de grippe. Je ne m’attendais pas à la gastro, c’est la première fois que ça nous tombe dessus, c’est comme tout, il faut bien une première fois. Pour avoir le temps de laver les vêtements, les draps, les couvertures, j’ai décrété qu’il n’y aurait pas classe. Nous reprenons nos activités en ce lundi 19 janvier. Les petits nez coulent encore, mais on devrait reprendre tout doucement. On peut se le permettre, nous n’étions plus en retard. Il nous reste encore 12 semaines de cours, nous sommes à mi parcours, si on suit le même rythme, en tenant compte des aléas de la vie, on devrait finir les CPC, pour mai 2015. Il vaut donc mieux avancer doucement.

Il n’est pas trop tard, quand même, pour souhaiter à mes fidèles lecteurs de ce blog, une très belle année 2015.

Week-end cake pops

La préparation des cours pour la semaine s’est faite en douceur samedi matin très tôt. Ce qui m’a laissé du temps le reste de la journée pour expérimenter des boîtes de préparation pour cake pops.

La boîte contient, un sachet de poudre pour préparer un gâteau aromatisé, un sachet de chocolat à faire fondre, un sachet de 16 bâtonss de sucette. On mélange au batteur électrique le sachet de poudre avec de l’eau, de l’huile et un oeuf. Ensuite on met au four pendant 25 minutes. Une fois le gâteau cuit et refroidi, on l’émiette et on y incorpore du beurre en pommade. On forme des boules que l’on place au réfrigérateur.

Ensuite, on fait fondre le sachet de chocolat dans une casserole d’eau chaude et on trempe le bâton dans le chocolat, puis on pique la boule de pâte. Ensuite, on enrobe les cake pops de chocolat et on décore.

J’ai déjà préparé ce genre de gourmandises l’an dernier mais en les préparant de A à Z sans passer par un kit de préparation. La boîte complète offre un avantage, c’est que toutes les explications y sont, et pour les novices, c’est une façon rapide et amusante de préparer des cake pops. Mais gustativement, je préfère les cake pops que j’avais préparés l’an dernier avec de la barre bretonne. Même si ceux-là sont acceptables ceci dit.

Cette fois-ci, je les ai préparés seule. La prochaine fois, les enfants mettront la main à la pâte. J’ai d’autres boîtes de préparation pour cake pops en réserve.