On compte jusque 30

Non, le blog n’est pas à l’abandon. Je suis juste très occupée à organiser notre matériel et notre espace. Entre autres, voici une activité que j’ai préparée la semaine dernière et qui est en cours de finalisation.

J’ai téléchargé les fichiers pour confectionner ce jeu de cartes sur la page Facebook « Le journal de bord de mes enfants en IEF » qui m’a autorisée à vous renvoyer sur sa page si vous souhaitez, vous aussi, confectionner ce jeu. On y trouve notamment une vidéo qui explique comment jouer au loto des chiffres. Nous n’en sommes pas encore là, car J. commence tout juste à apprendre les chiffres jusque 18.

Cependant, le week-end dernier, alors que j’avais terminé de fabriquer ces cartes, je l’ai trouvée en train de jouer et en lui faisant remarquer le 1 des dizaines, elle a saisi facilement que le 2 correspondaient au chiffre 20 et 3 au 30. Elle a donc assemblé les cartes jusque 32 sur la table. Un peu à la manière du jeu Le solitaire, en observant chaque carte et en les posant les unes après les autres sur la table.

Pour fabriquer les cartes, j’ai imprimé les chiffres sur du papier bristol blanc pour les chiffres pairs et du papier bristol jaune pour les chiffres impairs. J’ai coupé les cartes, je les ai pliées en deux, j’ai collé les cartes pliées en deux au centre, puis je les ai ensuite plastifiées à chaud. Comme il a fallu parfois les recouper, j’ai ensuite mis un adhésif tout autour pour ne pas qu’elles s’ouvrent.

Ce jeu est également constitué de deux planches, l’une contenant les chiffres pairs et l’autre contenant les chiffres impairs, ainsi que des pions rouges et des pions bleus que j’ai également plastifié.

J’en reparlerai de façon plus approfondie lorsque nous aurons testé ce jeu avec tous les éléments qui le composent et je vous le présenterai plus en détail. J’ai également confectionné un autre jeu avec des bouchons de récupération (comme vous pouvez l’apercevoir sur l’une des photos ci-dessus), là encore j’y reviendrai prochainement.

Visite chez le médecin

Il y a quelques jours, nous n’avons pas fait classe. Mon bébé de 9 mois 1/2 et sa grande soeur de 3 ans devaient aller chez le médecin pour les visites médicales de routine.

Rien mais absolument rien ne s’est passé comme prévu. J’avais pourtant expliqué à M. ce qui allait se passer la veille. Je n’aurais peut-être pas dû car finalement cela n’a pas facilité les choses. Elle a refusé absolument tout ce que le médecin voulait lui faire. Elle bouchait ses oreilles avec les mains pour qu’il ne l’ausculte pas. Elle a refusé de se déshabiller, refusé de donner 3 couleurs, de dessiner un rond sur une feuille de papier. Elle a refusé de se peser, refusé qu’on la mesure, refusé qu’on la touche. Nous avons essayé de la rassurer, de lui expliquer et de la calmer quand elle s’énervait. Rien à faire, elle a répété : « ze veux pas » à chaque sollicitation. D’autres parents se seraient énervés face à ce refus obstiné de coopérer. Heureusement, notre médecin est patient et même très patient avec les enfants et il est très compréhensif, en tout cas beaucoup plus que les patients qui attendaient dans la salle d’attente et qui s’impatientaient grandement.

J’étais cependant admirative au fond de moi voyant ma fille refuser. Elle ose et sait dire non. Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde de savoir dire non, de savoir délimiter son corps, son espace et de refuser qu’on y touche, et savoir l’exprimer de façon aussi déterminée. C’est une force, là où d’autres y verraient un caprice de petite fille gâtée. Cela n’avait rien d’un caprice. Elle ne pleurait pas. Elle a croisé les bras avec fermeté et a dit « non, ze veux pas » et elle n’a pas cédé.

M. est une petite fille très calme. On ne peut pas dire qu’elle nous pose souci habituellement. La plupart du temps, elle s’isole, joue tranquillement dans son coin. C’est une enfant sage et beaucoup de parents pourraient nous envier. Mais, comme on dit souvent : « il faut se méfier de l’eau qui dort ».

Apprendre les syllabes

Depuis quelques semaines, nous commençons l’apprentissage des syllabes. Les cours Ker Lann ne sont pas basés sur la méthode globale, mais plutôt sur la méthode syllabique et j’avoue que je préfère. J’ai appris moi-même à lire quand j’étais enfant avec la méthode syllabique.

Pour apprendre les syllabes, je note au tableau les syllabes entendues dans les dessins des exercices. Je fais également des cartes au format A6 avec les différentes syllabes des cours. On travaille également avec les lettres mobiles pour reconstituer les syllabes.

C’est assez ludique de travailler avec les cartes et les lettres mobiles. Il y a du matériel à manipuler, les couleurs aident à la mémorisation des lettres et on peut s’amuser à essayer de composer des mots comme « vélo » avec les syllabes « vé » et « lo » ou encore « vache » avec les syllabes « va » et « che ».

Ensuite, on passe à l’exercice papier.

Je colle dans le cahier un tableau récapitulatif de ce qui a été vu.

Une troisième semaine qui s’achève

Nous terminons cette troisième semaine par un premier devoir qui sera à envoyer au CPC dès que possible. J’ai beaucoup travaillé le graphisme avec J. car c’est son point faible. Pour ce faire, nous avons utilisé les bandes graphiques que j’avais téléchargées sur dessinemoiunehistoire.

Les bandes graphiques ont été plastifiées puis découpées au massicot. On peut écrire au feutre effaçable dessus. Cela permet de suivre le trait avec le crayon et de s’approprier le tracé. L’enfant peut recommencer autant de fois qu’il le désire jusqu’à ce qu’il n’ait plus envie de faire l’exercice et peut se corriger à l’infini, effacer et recommencer.

On fait la même chose ensuite en passant sur un autre support, soit dans les bacs avec du sable et de la farine, soit sur papier. L’exercice est le même pour apprendre les chiffres ou les lettres.

Cela fonctionne très bien et je recommande tous ces supports plastifiés. J. fait beaucoup de progrès grâce à cela, c’est un bon entraînement au quotidien.