Week-end cake pops

La préparation des cours pour la semaine s’est faite en douceur samedi matin très tôt. Ce qui m’a laissé du temps le reste de la journée pour expérimenter des boîtes de préparation pour cake pops.

La boîte contient, un sachet de poudre pour préparer un gâteau aromatisé, un sachet de chocolat à faire fondre, un sachet de 16 bâtonss de sucette. On mélange au batteur électrique le sachet de poudre avec de l’eau, de l’huile et un oeuf. Ensuite on met au four pendant 25 minutes. Une fois le gâteau cuit et refroidi, on l’émiette et on y incorpore du beurre en pommade. On forme des boules que l’on place au réfrigérateur.

Ensuite, on fait fondre le sachet de chocolat dans une casserole d’eau chaude et on trempe le bâton dans le chocolat, puis on pique la boule de pâte. Ensuite, on enrobe les cake pops de chocolat et on décore.

J’ai déjà préparé ce genre de gourmandises l’an dernier mais en les préparant de A à Z sans passer par un kit de préparation. La boîte complète offre un avantage, c’est que toutes les explications y sont, et pour les novices, c’est une façon rapide et amusante de préparer des cake pops. Mais gustativement, je préfère les cake pops que j’avais préparés l’an dernier avec de la barre bretonne. Même si ceux-là sont acceptables ceci dit.

Cette fois-ci, je les ai préparés seule. La prochaine fois, les enfants mettront la main à la pâte. J’ai d’autres boîtes de préparation pour cake pops en réserve.

Retenir les syllabes

Avant hier, j’ai voulu vérifier que les syllabes apprises jusqu’à présent avait bien été retenue. Et j’ai eu l’impression que tout le travail que l’on avait fait jusqu’à présent était réduit à néant. J. ne savait plus rien. Je lui montrais « ve », elle me disait « le ». Je lui montrai « chu », elle me disait qu’elle ne savait pas lire. Dur, dur après 8 semaines d’efforts et d’exercices de constater qu’elle a tout mélangé. J’avoue je me suis fâchée un peu, en disant que ce qu’on voyait ensemble ce n’était pas simplement pour faire joli mais qu’il fallait aussi les retenir. Je sais ce n’est pas bien, mais j’étais à deux doigts de craquer. Et puis, je me suis ressaisie, me rappelant que les enfants en CP apprennent les mêmes choses quasiment et qu’elle n’a que 5 ans. Qu’il faut privilégier le jeux et continuer à proposer des exercices et qu’à force, ça finira bien par rentrer.

J’ai eu l’idée de faire un tableau sous Word avec d’un côté les consonnes apprises récemment et de l’autre les voyelles. En les assemblant on obtient les syllabes qu’elle est censée connaître. Ces syllabes, je les ai saisies avec la police cursive standard et je lui ai donné sous forme de petites étiquettes qu’il fallait coller dans le tableau. Je lui ai présenté les étiquettes éparpillées dans un petit plateau en lui disant que Camille avait fait un tableau avec toutes ces syllabes, qu’elle n’a pas eu le temps de les coller et qu’un courant d’air à fait envoler toutes les petites étiquettes et qu’il fallait l’aider à repositionner toutes les syllabes au bon endroit dans le tableau. J. s’est prêtée au jeu et elle a patiemment rempli le tableau en collant chaque syllabe au bon endroit. Cela m’a redonné confiance en mes capacités de maman enseignante. C’était un bon début, tout n’était pas perdu.

Un autre exercice, cette fois-ci pris sur le blog de Monsieur Mathieu, m’a permis de voir si elle était capable de deviner les mots qui étaient sur chaque étiquette et de les replacer sous les dessins correspondants. Je savais qu’elle saurait replacer « moto », « vélo » et peut être « lavabo », mais elle a su aussi mettre « lit », « sabot » et puis par déduction, comme elle a bien assimilé les voyelles, elle a réussi à trouver le bon emplacement de chaque mot. J’ai compris qu’il fallait continuer à diversifier les exercices pour qu’elle assimile tout ça et que oui ça viendra. Nous avons encore plusieurs mois devant nous.

Un autre exercice, nous a beaucoup plus aussi. Il s’agit d’un coloriage, à la manière des coloriages magiques (je mettrai le lien dès que je retrouverai le blog où je l’ai téléchargé). Au lieu d’avoir des chiffres dans chaque case à colorier, on a une étiquette avec le nom de la couleur « rose », « marron », « bleu », « vert ». Comme J. est censée connaître la syllabe « ro », « ma » et « ve », elle pouvait repérer dans le dessin les syllabes qui correspondaient aux différentes couleurs.

Enfin, je continue à coller dans ses cahiers des images en rapport avec les syllabes que nous avons vues ensemble. Merci Google images.

On a testé les feutres effaçables

On a testé les feutres effaçables Crayola, vendus dans une boîte de 8.

Les couleurs sont jolies, plutôt pastels. Je ne recommande donc pas ces feutres pour écrire au tableau. En revanche, sur une ardoise, cela fonctionne très bien. La pointe est fine malgré la grosseur du crayon. Ce qui permet d’écrire des chiffres et des lettres.

Pour effacer, nous avons utilisé du sopalin, mais cela fonctionne mieux avec un chiffon doux.

Le feutre tient sa promesse et il s’efface bien. Je ne regrette donc pas cet achat.

Nous ne sommes pas en vacances

Cette semaine nous avons fait cours comme chaque semaine. Nous ne prenons pas de vacances. Cela nous permet de nous éloigner un peu des cours pas correspondance de temps en temps et d’aborder des notions ou des thèmes que je voulais aborder à ma façon. On avance quand même sur les cours Ker Lann pour ne pas prendre de retard ceci dit mais tranquillement. 

J’ai d’abord présenté le livre d’apprentissage de la lecture que j’avais commandé récemment. Tout le monde connaît la méthode Boscher pour apprendre à lire et à écrire selon la méthode syllabique, ce n’est sans doute pas utile de la présenter. J’ai connu ce livre quand j’étais petite car il y en avait un à la maison tout vieux et tout déchiré. Mais quand j’ai appris à lire, ce n’était pas sur celui-là mais plutôt sur « Daniel et Valérie ». Le livre de Boscher, je l’aime beaucoup, car j’adorais les petites histoires qui se trouvaient à la fin. J’ai donc voulu ce livre pour J.

Je lui ai fait lire les premières pages, pour voir si les syllabes que nous avions étudiées ensemble étaient bien assimilées. Puis comme elle avait bien lu, je l’ai récompensée par la lecture de l’histoire de la Petite poule rouge.

Nous avons également étudié les compléments à 10 avec les barrettes de perles Montessori. Vous pouvez trouver l’image des perles sur ce blog.

J’ai demandé à J. de poser les perles correspondantes sur chaque dessin de barrettes.

Une fois les perles trouvées, je lui ai demandé de colorier les barrettes sur la feuille. Puis je lui ai montré que la barrette de 9 perles et la barrette de 1 perle faisaient 10 perles (la barrette orange). Ensuite, je lui ai demandé de noter en haut l’addition qui correspondait (9 + 1) et en bas le chiffre 10 (=10). Ensuite, je lui ai demandé de faire pareil avec les autres perles et de trouver l’addition.

Nous avons continué avec un coloriage magique. Que vous trouverez sur ce blog.

J’ai également fait des tableaux sous word pour les compléments à 5, à 7, à 10. J’ai demandé à J. de colorier en bleu le nombre de case correspondant au chiffre écrit en haut. Puis une fois toutes les cases coloriées, je lui ai demandé dans la colonne « 0 », combien il aurait fallu colorier de cases pour obtenir le chiffre 5, elle m’a dit « 5 ». Je lui ai demandé de colorier les 5 cases de la colonne « 0 » en rose. Puis, j’ai fait pareil avec la colonne « 1 » : combien manque-t-il de cases pour faire 5 ? La réponse est « 4 ».  Et ainsi de suite.

J. a voulu faire des pâtisseries en miniature avec de la pâte à modeler.

Voilà le résultat en images…

J’écrirai d’autres articles pour vous présenter d’autres activités que nous avons faites la semaine dernière très prochainement…