Notre séjour récent près de Calais nous a permis d’aller à la plage et de ramasser des cailloux. Cela faisait longtemps que je voulais faire des stories stones (des pierres à conter ou à raconter des histoires). Mais pour cela, il me fallait des cailloux. J’ai cherché sur internet mais les cailloux vendus étaient plutôt chers et de trop petite taille. La meilleure solution les ramasser directement sur la plage…
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L’arbre de vie (partie 1)
Je ne suis pas adepte des punitions et puis de toute façon ça ne marche pas avec mes enfants les punitions. Et je ne suis pas une grande adepte des récompenses (du genre, si tu ranges tes jouets, tu auras le droit à 2 sucettes supplémentaires). Quand au chantage, j’en ai horreur. Mais voilà, les enfants sont des êtres remuants, pas toujours disciplinés et pas toujours attentifs aux remarques qu’on leur fait. Pour corriger les mauvais comportements, comment faire ? J’ai longuement réfléchi sur le sujet. Et je ne peux pas imposer aux enfants le meilleur comportement si nous en tant que parent nous avons aussi des manières de faire qui sont à réformer. Et puis pourquoi toujours pointer du doigt les mauvais comportements et oublier de montrer les choses qui vont bien. On a souvent tendance à faire cela alors qu’on devrait insister sur les bonnes choses et laisser de côté les mauvaises.
J’ai donc pensé à un outil qui servirait à toute la famille. Un outil collaboratif et non pas une boîte à bonnes récompenses que chacun aurait mais qui ne profiterait pas aux autres. J’ai tenté les bons points l’an dernier. C’est vrai que ça booste un peu au début. Mais cumuler 10 bons points pour avoir une image, on ne voit pas l’effet immédiat de ses bonnes actions. Et j’ai remarqué que les enfants finalement ne prêtent plus attention à leurs bons points après quelques mois ni à leurs images pourtant difficilement gagnées. Ils finissent par se perdre et je les retrouve un peu partout dans la maison. C’est dire l’importance qu’il y accorde. Très peu d’importance au final.
L’an dernier, j’avais obté pour ce type de bons points trouvés sur le site Creavea.


Je ne sais pas si je vais continuer à en donner cette année. Si les enfants en réclament, j’en donnerai mais s’ils ne le souhaitent pas alors je les abandonnerai.
Pour corriger les mauvais comportements de toute la famille et j’insiste sur le « toute la famille », j’ai imaginé un outil que j’ai appelé l’arbre de vie. Pour qu’un arbre grandisse, il lui fait beaucoup de soin et d’attention. Si on déverse un polluant sur un arbre, il finit par mourir et tous nos efforts sont alors vains. Quand on plante un arbre dans le jardin, tout le monde en prend soin, pour qu’il pousse bien et qu’il finisse par nous offrir ses fleurs ou ses fruits.
Notre arbre de vie fonctionnera sur le même principe. Et il permettra de visualiser instantanément l’harmonie qui règne au sein de la famille. On le verra visuellement puisque l’arbre sera accroché dans notre pièce de vie. Si l’arbre a perdu beaucoup de feuilles, c’est qu’il ne va pas bien et donc il faudra faire des efforts pour de nouveau le voir s’épanouir.

Je n’ai pas encore défini les règles. Je pense qu’on les verra tous ensemble pour qu’elles soient bien comprises et acceptées.
Sur une toile, je vais dessiner un tronc d’arbre. Sur ce tronc viendront des feuilles et pourquoi pas des fleurs et des fruits si toutes les règles sont bien respectées. Pour que l’arbre fasse une feuille, il faudra gagner des arrosoirs. Au bout de 3 arrosoirs et un peu d’engrais, l’arbre laissera apparaître une feuille. En revanche, si un comportement ne convient pas, l’arbre recevra un polluant. Au bout de 3 polluants, l’arbre perdra des feuilles voire toutes ses feuilles et il faudra alors recommencer. Le but a atteindre sera d’avoir à la fin de l’année (en juin), un arbre bien verdoyant et épanoui. Ce sera le challenge pour tous. Je vous en reparlerai très bientôt.
Nos dromadaires ont traversé le désert
Nid de guêpes

La vie est une école et elle est souvent pleine de surprises. En vacances chez le grand-père, nous en profitons pour nettoyer un peu l’accès au jardin. Nous découvrons alors la présence d’un gros nid de guêpes. Les guêpes à proximité du nid sont particulièrement agressives.

Elles ont pris refuge dans un tronc d’arbre abandonné sous un ancien poulailler. Elles sont là à l’abri de la pluie et ne sont pas inquiétées. Le grand-père âgé de 80 ans ne va plus dans le jardin et les herbes folles ont envahi l’accès à ce lieu. Les guêpes sont donc tranquilles pour proliférer. Personne ne les dérange.


J’appelle le 18 pour prévenir les pompiers. Ils m’annoncent qu’ils n’interviennent plus au domicile des particuliers pour déloger quelques guêpes. Je leur explique que le nid est assez important et que les guêpes sont agressives et qu’elles ont piqué mon mari et mon père. Rien y fait. La personne que j’ai au bout du fil m’explique que pour éliminer un nid, il faut faire appel à un exterminateur et que seules les entreprises privées désormais interviennent. Il m’oriente vers internet pour faire moi-même les recherches d’une entreprise à proximité.
Nous appelons alors la mairie qui nous confirme que les pompiers n’interviennent plus et ils ont un numéro de téléphone d’une entreprise privée. Nous les appelons. Malgré l’accès facile au nid, le prestataire nous annonce que cette intervention nous coûtera 149 euros HT.
En récupérant, les insectes morts, nous nous demandons s’il s’agit vraiment de guêpes ou d’abeilles. Nous cherchons des images sur Google pour avoir confirmation. Mais les insectes étant de petites tailles, le doute s’installe. Nous décidons donc d’appeler un apiculteur pour qu’il nous confirme qu’il s’agit bien de guêpes. Celui ci n’a aucun doute au premier coup d’oeil. Il s’agit bien de guêpes.
Il propose de nous aider à éliminer le nid à l’aide d’un chalumeau.

On sort le nid pour prendre quelques photos.

Les guêpes agressent lorsqu’on s’approche du nid, mais une fois que nous les agressons par des moyens efficaces, des centaines de guêpes prennent la fuite et ne cherchent plus à nous attaquer. La victoire est proche. Enfin, presque…


Sur la photo ci-dessous, on voit les alvéoles, certaines sont vides d’autres contiennent des larves.



Ci-dessous une larve bien visible.

Ci-dessous, les guêpes qui nous avaient agressées et qui nous avaient poursuivies jusque dans la maison.

Le lendemain, nous avons tenté d’installer des pièges faits avec des bouteilles en plastique et de la confiture.

Cela n’a donné aucun résultat. Nous avons tenté une autre méthode avec de l’eau et de la confiture. Sans succès non plus.





Vous pourrez voir une vidéo que j’ai réalisée ci-dessous pour vous montrer l’activité des guêpes 2 jours après la destruction du nid.
La Cité internationale de la dentelle à Calais

Avant de commencer, j’aimerais vous prévenir que cet article contient énormément de photos et qu’il peut être un peu long à charger. Je vous prie de m’en excuser par avance et je vous demanderai d’avoir un peu de patience pour aller jusqu’au bout de l’article, une surprise vous attend à la fin.
Il y a quelques jours, nous étions à Calais et nous en avons profité pour nous rendre à la Cité internationale de la dentelle et de la mode située à Calais près de l’ancien hôpital. J’ai pensé qu’un musée sur la dentelle avec de jolies robes allait intéresser mes filles qui aiment toutes les deux les jolies robes de princesses. Je ne me suis pas trompée et le succès fut au rendez-vous au-delà de mes espérances.

Nous entrons dans le hall de la Cité de la dentelle. Suivez-moi, je vous fais visiter comme si vous y étiez. Je vous souhaite tout de même d’avoir un jour l’occasion de leur rendre visite. C’est vraiment un lieu à voir à Calais. La Cité internationale de la dentelle et de la mode existe depuis 2009. J’ignorais son existence jusqu’à il n’y a pas longtemps. C’est au hasard, en cherchant des idées de sorties à proximité de Calais que j’ai découvert le site internet de la Cité. Je me suiis dit qu’il fallait absolument qu’on y emmène J. et M.
L’exposition temporaire propose des créations du couturier Cristobal Balenciaga (pour information, l’exposition qui devait s’achever le 31 août 2015 sera encore visible jusqu’au 27 septembre, avis aux amateurs).

A l’entrée, une création de Sophie Hallette des ateliers Lesage donne le ton. Cette création rappelle les créations de Balenciaga. Un livre à feuilleter que j’ai acheté nous donne également un aperçu des réalisations du couturier. Le livre intitulé « Balenciaga, magicien de la dentelle » peut être acheté dans la boutique souvenir de la Cité. Ci-dessous, un aperçu du contenu du livre.


Les vêtements sont présentés dans des vitrines éclairées qui mettent en valeur les créations. Les enfants peuvent les observer à leur aise.

Sur le parcours, des activités ludiques pour les enfants les gardent en éveil. Ci-dessous, des robes aimantées à replacer au bon endroit après avoir reçu des indices.






La découverte se poursuit. On admire le travail de broderie de cette jolie robe.


Un tableau de Bernard Buffet « Portrait d’Annabel Buffet » impressionne les enfants.


On arrive à une seconde activité ludique. Les enfants n’ont pas le temps de s’ennuyer et c’est tant mieux. Des dentelles à toucher les attendent. Ils soulèvent toutes les plaques, puis je leur fais remarquer qu’il serait mieux de lire le texte sur la plaque d’abord puis de découvrir la dentelle ensuite.


Ils recommencent donc depuis le début.

Au même endroit les enfants peuvent essayer des robes du créateur. Elles sont imprimées sur de grandes plaques à la taille des enfants. Un miroir leur permet de se regarder avec la tenue choisie. Les enfants adorent et veulent essayer toutes les robes.




Les enfants restent un bon moment à cet endroit. Les activités ludiques leur plaisent vraiment. A tel point qu’il nous faut quitter les lieux pour aller voir une démonstration. La Cité abrite des machines à confectionner de la dentelle et propose à ses visiteurs une démonstration.

On quitte les lieux de l’expostion temporaire, j’en profite pour continuer à prendre quelques photos.





Nou arrivons dans la salle des machines où nous rejoint un ancien tulliste qui nous explique le fonctionnement d’une Leavers.


De nombreuses cartes perforées sont entreprosées dans la salle. Elles servent de guide pour la machine à tisser.





Je mettrai une vidéo de la machine en fonctionnement bientôt, je ne veux pas charger cet article davantage.



Avant de quitter cette salle, nous découvrons les bobines de fils qui servent à la fabrication de la dentelle. On peut les toucher et comparer les fils.

Sur les portes, des mains nous guident. Au sol des pas nous indiquent le chemin à suivre.


Nous découvrons les métiers autour de la confection de la dentelle. Les encres des esquisseurs sont exposées à l’entrée de cette salle.

On y trouve également la table de travail de l’esquisseur qui travaille sur papier millimétré.



A côté la machine qui perce les cartons. Les esquisses sont transformées en cartes perforées qui serviront de guide à la machine, un peu comme un système binaire qu’on trouve en informatique.


Puis loin, les machines à faire des écheveaux.



De grosses bobines à plusieurs fils.

Des vidéos montrent le travail de la dentelle. On y voit des brodeuses sur tulle.



La machine à broder le tulle est également exposée.




Vient ensuite le travail des écailleurs (ceux qui coupent la dentelle pour en faire des bandes).


Différentes techniques d’écaillage nous sont présentées.

Ainsi que les outils d’écaillage…

Puis, nous découvrons les repassaseuses qui permettent de donner la forme définitive à la dentelle.


Les bandes de dentelle sont placées sur des bobines.





Nous quittons cette salle pour découvrir d’autres créations réalisées par d’autres créateurs. La dentelle entre dans la confection de lingerie. L’évolution de la lingerie nous est présentée sur des mannequins.





De jolies robes émerveillent J. et M. qui ne se lassent pas de les regarder sous tous les angles.











Une autre salle nous présente des créations réalisées en crêpe georgette. Les enfants peuvent revoir les modèles vus précedemment sur ordinateur. Pour en apprendre plus sur chaque modèle.



De nouveau, les enfants ont le droit de toucher et ça c’est important. La Cité n’est pas un musée pour adulte, les enfants peuvent vraiment participer, toucher, observer, jouer. Et ils s’en donnent à coeur joie. Tous les sens sont en éveil jusqu’au bout.





Autres métiers autour de la dentelle, le packaging et la recherche sur les textiles.


On découvre les différentes fibres textiles


Et l’encapsulage au coeur des fibres.

Les différents supports publicitaires pour présenter les échantillons de dentelle.

Nous n’avions pas terminé notre visite. Nous retournons voir la suite de l’exposition temporaire sur Balenciaga et ses créations. De nouveau les enfants peuvent découvrir les robes d’une manière ludique. Les robes à transformation les amusent beaucoup. Elles peuvent essayer pour de vrai les modèles présentés et imaginer comment les porter de la meilleure façon qui soit.

Les heures défilent et nous n’avons pas terminé la visite. Le jeu « Petit détective » ne les inspire pas tant elles sont occupées à l’essayage de robes. Dommage, ce sera pour une autre fois.

Nous avions oublié une autre salle au cours de la visite et pas des moindres puisqu’il s’agit d’une salle consacrée à l’histoire de la dentelle. On y découvre la dentelle aux fuseaux des Flandres entre autres.

Les enfants peuvent tester la dentelle aux fuseaux en jouant avec les fuseaux mis à leur disposition. Ils se rendent ainsi compte de la difficulté de réaliser des motifs réguliers.
Un écran nous présente des oeuvres où l’on peut voir des personnages portant de la dentelle.


Des modèles de dentelle aux fuseaux des Flandres nous sont présentés.

On découvre également la dentelle à l’aiguille italienne.

Et le matériel…


Des vêtements du XIX e siècle nous sont présentés.


Nous achevons notre visite par une petite Courguinoise (la matelote calaisienne) et sa célèbre coiffe en dentelle.

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à commenter.
Comme je l’ai dit au début de cet article, je vous réserve une surprise.
Pour les 5 premières personnes qui auront commenté cet article, je vous enverrai une carte postale de Calais, ainsi qu’un échantillon de dentelle de Calais et un petit flacon de sable de la plage de Calais. Pour cela, il vous suffit de me laisser un commentaire ci-dessous et de m’adresser via la page « contacter l’auteur » de ce blog un petit message avec vos coordonnées postales et votre pseudo. Je me ferai un plaisir de vous adresser ce petit cadeau par la poste. N’oubliez pas de préciser que c’est pour l’article sur la Cité de la dentelle que vous m’adressez vos coordonnées. Vous pouvez participer quelque soit votre pays. Que les plus rapides gagnent !





